Quelque chose qui noire Baaouerta, 19h53

Sixtine de Thé

Tirage pigmentaire

2022

2800 *

« Quelque chose qui noire » est un projet de photographie à la fois documentaire et métaphysique sur la pénombre née des pannes d’électricité dans le Liban actuel. C’est un travail réalisé à la Villa el Qamar (Institut Français du Liban) en 2022 où l’artiste est en résidence. Il cherche à saisir, par les particularités de la technique photographique, ce qu’implique une perte de substance généralisée dans un pays en faillite, contrepied à la vision habituelle d’un pays connu pour la beauté de sa lumière. Dans le cadre d’une crise économique sans précédent, le pétrole n’est plus subventionné, limitant considérablement l’accès à l’électricité. Le noir ponctue tant la vie quotidienne qu’il semble parfois sur le point de l’engloutir.

Sixtine de Thé a passé plusieurs mois à traquer ce moment de la coupure d’électricité où la pénombre s’installe et où il n’y a bientôt presque plus rien à voir. Travaillant aussi bien à des scènes qu’à des natures mortes, elle a systématiquement privilégié l’aube et la tombée du jour – cherchant la première et la dernière image du monde – en posant toujours la même question : que reste-t-il ?

  • 60 x 90 cm
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